Septembre 2021 : je suis en train de finir la course à pied de l’Ironman de Nice, et suis en passe de battre mon “record” au marathon (un 3h39 “trottiné” en 2016) puisque je suis sur une base de 3h31 au marathon et stable. Je me dis “même si ce record ne reflétait pas mon niveau, c’est classe de battre son record de marathon ‘sec’ pendant un Ironman - et donc par 30°C de chaleur après 170km de vélo et 3.8 de natation). Malheureusement, le parcours s’arrête après un peu plus de 41km (que je boucle en 3h26) et je ne peux donc pas “homologuer” mon RP :/
Qu’à cela ne tienne : j’ai fini un IronMan en forme, je vais donc m’atteler à vraiment rétamer ce record et passer sous les 3h ! 3 choix s’offrent à moi : Paris dans 4 semaines (mais c’est “pas très raisonnable” d’après mon kiné + le parcours n’est pas très rapide), Valence dans 12 semaines (très rapide, mais j’ai le mariage de Cédric :) ) ou La Rochelle dans 11 semaines. A La Rochelle, le parcours est assez rapide, le peloton dense et en plus c’est à 3h de train de Paris donc je pourrai convaincre Loraine de venir m’encourager.
Je me repose donc un peu de l’Ironman et enchaîne sur une préparation un peu plus spécifique (autant l’Ironman le but était d’être finisher donc je me sentais d’y aller “au mental”, autant là je veux faire un temps donc ressens le besoin d’être un peu plus spécifique). 11 semaines qui se passent globalement bien : je suis quand je peux les entrainement “musclés” de l’athlé du RMA avec les courses en groupe, je rajoute une sortie longue le samedi et des séries de 800m le vendredi matin au lieu de la natation (avec 10x800 l’avant dernière semaine, réalisés en 2m50 de moyenne).
Nous sommes désormais la veille de la course. Je suis à La Rochelle avec Loraine qui m’accompagne malgré la fatigue et le froid prévu. Un petit resto italien avec double platrée de pâtes à 19h (j’ai fait un peu attention à la nourriture sur les dernières semaines mais en restant très souple – sauf l’alcool que je ne bois presque plus et que j’ai totalement coupé ces dernières semaines à part 1 gorgée de bon vin à l’anniversaire de ma soeur il y a 10j).
Dimanche matin, 6h30 (H-2h30). Le réveil sonne. Il est temps de se préparer, de manger avant l’effort pour avoir le temps de digérer et d’être certain que le corps est bien réveillé au moment du départ. Après un petit déjeuner classique (imodium / ovomaltine / banane + pre-race drink aptonia), et prendre le temps de s’habiller (sans oublier des sparadraps sur les tétons et un peu de vaseline sous les bras) et je peux sortir m’échauffer à 8h15 pendant que Loraine dort encore.
Échauffement classique (footing, games) et puis vient le temps de se mettre en place. A 8h57, au moment du départ handi, je retire les survêtements que j’avais mis par-dessus ma tenue pour ne pas avoir froid (le jogging était découpé au niveau des chevilles pour pouvoir être retiré sans délacer les chaussures) et les pose à côté du départ. On sent le stress monter petit à petit.
9h ! C’est parti ! J’avance doucement avec tous ceux de Sas Rouge/violet vers la ligne de départ que je passe à 09h00m42s. La chevauchée des Walkyries résonne dans toute la ville et donne une ambiance grandiose au départ ! Le début de course est compliqué : je suis en fait parti trop en fin de sas et beaucoup de monde autour de moi vise 3h15. Je dois donc me faufiler ou courir sur les côtés. Je boucle le premier km en 4m20s : déjà 5s perdues sur l’objectif (je dois faire 4m15s/km de moyenne pour passer sous les 3h)
! Je passe la seconde pour essayer d’attraper un groupe qui a mon allure cible. 2e km en 3m55s, le retard est rattrapé mais on va peut être se calmer :). J’apperçois à environ 100m devant le meneur d’allure 3h (le meneur d’allure / pacer est un coureur de très bon niveau qui est chargé de courir très régulièrement à l’allure fixée, avec une grande flamme dans le dos pour être vu de loin). Je sais que j’ai gagné du temps sur lui et me dis donc que tout va bien tant que je le garde en ligne de mire. On discute rapidement entre suiveurs et remarquons qu’il est un peu plus rapide que prévu (on tourne en 4m07/4m10 au km environ).
Qu’à cela ne tienne : j’ai fini un IronMan en forme, je vais donc m’atteler à vraiment rétamer ce record et passer sous les 3h ! 3 choix s’offrent à moi : Paris dans 4 semaines (mais c’est “pas très raisonnable” d’après mon kiné + le parcours n’est pas très rapide), Valence dans 12 semaines (très rapide, mais j’ai le mariage de Cédric :) ) ou La Rochelle dans 11 semaines. A La Rochelle, le parcours est assez rapide, le peloton dense et en plus c’est à 3h de train de Paris donc je pourrai convaincre Loraine de venir m’encourager.
Je me repose donc un peu de l’Ironman et enchaîne sur une préparation un peu plus spécifique (autant l’Ironman le but était d’être finisher donc je me sentais d’y aller “au mental”, autant là je veux faire un temps donc ressens le besoin d’être un peu plus spécifique). 11 semaines qui se passent globalement bien : je suis quand je peux les entrainement “musclés” de l’athlé du RMA avec les courses en groupe, je rajoute une sortie longue le samedi et des séries de 800m le vendredi matin au lieu de la natation (avec 10x800 l’avant dernière semaine, réalisés en 2m50 de moyenne).
Nous sommes désormais la veille de la course. Je suis à La Rochelle avec Loraine qui m’accompagne malgré la fatigue et le froid prévu. Un petit resto italien avec double platrée de pâtes à 19h (j’ai fait un peu attention à la nourriture sur les dernières semaines mais en restant très souple – sauf l’alcool que je ne bois presque plus et que j’ai totalement coupé ces dernières semaines à part 1 gorgée de bon vin à l’anniversaire de ma soeur il y a 10j).
Dimanche matin, 6h30 (H-2h30). Le réveil sonne. Il est temps de se préparer, de manger avant l’effort pour avoir le temps de digérer et d’être certain que le corps est bien réveillé au moment du départ. Après un petit déjeuner classique (imodium / ovomaltine / banane + pre-race drink aptonia), et prendre le temps de s’habiller (sans oublier des sparadraps sur les tétons et un peu de vaseline sous les bras) et je peux sortir m’échauffer à 8h15 pendant que Loraine dort encore.
Échauffement classique (footing, games) et puis vient le temps de se mettre en place. A 8h57, au moment du départ handi, je retire les survêtements que j’avais mis par-dessus ma tenue pour ne pas avoir froid (le jogging était découpé au niveau des chevilles pour pouvoir être retiré sans délacer les chaussures) et les pose à côté du départ. On sent le stress monter petit à petit.
9h ! C’est parti ! J’avance doucement avec tous ceux de Sas Rouge/violet vers la ligne de départ que je passe à 09h00m42s. La chevauchée des Walkyries résonne dans toute la ville et donne une ambiance grandiose au départ ! Le début de course est compliqué : je suis en fait parti trop en fin de sas et beaucoup de monde autour de moi vise 3h15. Je dois donc me faufiler ou courir sur les côtés. Je boucle le premier km en 4m20s : déjà 5s perdues sur l’objectif (je dois faire 4m15s/km de moyenne pour passer sous les 3h)
! Je passe la seconde pour essayer d’attraper un groupe qui a mon allure cible. 2e km en 3m55s, le retard est rattrapé mais on va peut être se calmer :). J’apperçois à environ 100m devant le meneur d’allure 3h (le meneur d’allure / pacer est un coureur de très bon niveau qui est chargé de courir très régulièrement à l’allure fixée, avec une grande flamme dans le dos pour être vu de loin). Je sais que j’ai gagné du temps sur lui et me dis donc que tout va bien tant que je le garde en ligne de mire. On discute rapidement entre suiveurs et remarquons qu’il est un peu plus rapide que prévu (on tourne en 4m07/4m10 au km environ).
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- JAKOB INGEBRIGTSEN
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